Née en Ardèche en 1768, elle tombe de son lit à 16 mois et s’abîme la hanche et les chevilles et ne peut plus marcher. 4 ans après l’accident, elle fait la promesse à Marie : « Si tu me guéris, je te ramasserai des filles et je leur dirai de bien t’aimer ».

Suffisamment rétablie, elle veut tenir sa promesse de s’occuper des enfants et quelques années plus tard, elle part étudier à Pradelles. Puis elle demande à être religieuse dans la congrégation Notre-Dame de Pradelles, mais elle est refusée en raison de sa santé. À l’âge de dix-huit ans, elle ouvre alors une école à Montpezat sous Bauzon, son village natal. Elle s’occupera aussi des mères de familles, des jeunes filles, et animera des assemblées sans prêtre.

A 18 ans elle décide d’ouvrir une école, et de se consacrer aux soins des malades et des pauvres. Lorsque la Révolution française éclate, elle s’installe à Thueyts où elle rassemble quelques jeunes femmes : malgré la fermeture des ordres religieux, le 21 novembre 1796, Marie fonde une petite communauté.

Cinq ans plus tard, en 1801, avec l’approbation de l’évêque de Vienne, la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie voit le jour et, en quelques années, elle ouvre 46 maisons. Aujourd’hui la congrégation a toujours sous « tutelle » l’école Notre Dame et le collège-lycée St louis à Orange ainsi que l’école et le collège « Marie-Rivier » à Sorgue.